La Wenatchee Valley Humane Society (WVHS) a récemment fait l’objet d’un article qui a suscité des inquiétudes au sein de la communauté. En effet, un journaliste local a publié un article en février dernier qui mettait en lumière les politiques de retour à domicile et de piégeage-stérilisation-retour (PRT) de l’abri pour animaux. Ces politiques sont mises en place dans le cadre du projet de chat de quartier de l’abri, qui vise à piéger et stériliser les chats errants, qu’ils soient sociaux ou sauvages, et à les envoyer vivre dans diverses colonies de chats locales afin de réduire la population de chats sans abri, de diminuer l’occupation des refuges et de contrôler la population féline.
Un post sur les réseaux sociaux affirmant que l’abri euthanasiait des chats pour faire de la place pour la saison des chatons a déclenché une vague de protestations de la part de membres de la communauté qui prétendaient que l’abri relâchait des chats dans la nature pendant l’hiver, augmentant ainsi le risque d’hypothermie. Trois employés ont également témoigné que le directeur exécutif nouvellement nommé avait créé un environnement de travail toxique et condescendant envers les employés. Le directeur exécutif a quant à lui expliqué que ces politiques scientifiques sont la meilleure pratique de l’industrie et que les programmes de retour à domicile permettent de réduire considérablement la surpopulation des refuges pour animaux.
Malgré les controverses qui entourent la politique de RTH, un grand nombre d’études ont montré que les programmes de PRT sont efficaces pour réduire la surpopulation féline dans les refuges pour animaux. Selon une étude menée dans un refuge pour animaux du Nouveau-Mexique, l’euthanasie des chats a diminué de 84,1 %, l’adoption des chats a augmenté et les appels relatifs à des chats morts ont diminué de manière significative. Dans un autre cas de figure, un quartier de Chicago a vu une réduction de 82 % de la population féline grâce à des efforts ciblés de PRT.
Au cours de la pandémie, la WVHS a connu une importante affluence d’entrées de chats et de chiens, que ce soit en raison de propriétaires renonçant à leurs animaux pour des raisons financières, du manque d’assistance médicale pour les animaux conduisant à une surpopulation ou parce que l’abri avait pris en charge des animaux d’autres refuges de l’État, y compris plusieurs de l’État du Texas. Des employés ont partagé plusieurs cas où ils ont accidentellement adopté l’animal de quelqu’un d’autre au milieu de la confusion. Ces facteurs ont entraîné un épuisement rapide du personnel, une surpopulation animale à l’abri qui a entraîné une baisse de la qualité des soins et, enfin, une augmentation du taux de rotation des employés.
Malgré les défis, certains membres du personnel de l’abri se sont montrés confiants quant à la politique de RTH et ont souligné les avantages pour les chats. Un responsable de l’animalerie a déclaré : « Si nous prenons de telles décisions difficiles maintenant, nous pourrons voir des effets positifs à l’avenir ». Un autre employé a suggéré que la politique de RTH gagnerait en efficacité si elle était mieux planifiée et organisée.
Les efforts de la WVHS pour résoudre les problèmes soulevés par l’article continuent. Le directeur exécutif a rencontré des groupes de bénévoles pour discuter des préoccupations et proposer des solutions, et il a également créé un groupe de travail pour examiner les politiques de l’abri. En fin de compte, la WVHS espère poursuivre son travail pour améliorer la vie des chats sauvages et réduire la population de chats sans abri dans la région.